
Que vous soyez Dirigeant d’une entreprise, Directeur Commercial dans une PME, ou encore Chargé de Recrutement au sein de la Direction des Ressources Humaines d’une grande entreprise, l’entretien de recrutement nécessite une attention extrême, car vous pouvez être confronté à deux types de risques :
- Engager un collaborateur inefficace qui déséquilibrera votre organisation ou bien qui ne s’engagera pas dans la durée.
- Ne pas embaucher une personne qui aurait réussit.
Passer un entretien est une épreuve au sein d’un environnement nouveau.
Dans ce contexte, les défenses d’un candidat se traduisent par du stress, de l’agressivité, des réserves
Soucieux de jouer mon rôle de conseil, vous trouverez les bonnes attitudes notées au hasard de l’accompagnement de certains de mes clients lors de l’entretien de recrutement avec leurs candidats.
- Lorsque vous recevez votre candidat en allant le chercher vous-même dans la salle d’accueil, vous accueillez des informations révélatrices le concernant. Sa position est-elle debout, assise, avachie ? Son occupation de l’espace est-elle en mode conversation, détente ? N ‘attendez pas votre visiteur derrière votre bureau
- Etre dans un fauteuil qui marque votre rang hiérarchique n’est pas adaptée. Rien n’est plus révélateur que la parité des sièges. Cette symbolique est primordiale dans le but d’adopter une situation gagnante/gagnante; une table de réunion dédiée au processus est sans hésitation la bienvenue.
Les conditions de l’entretien de recrutement
Ne négligez pas les conditions matérielles !
- Votre vivacité permet de créer les conditions de sincérité naturelle et de spontanéité. Il est important de s’exprimer avec un ton entraînant, de mettre de l’humour Ne laisser pas la place à monotonie et au ton monocorde !
- Du factuel, des tâches et des chiffres sont les bons éléments à aborder car eux seuls permettent de valider les compétences et les comportements de manière fiable.
L’entretien est un échange
Privilégiez des échanges permettant au candidat de justifier ces propos !
Alors qu’un candidat utilise l’imparfait pour décrire ses succès, notre position d’évaluateur consiste à le ramener au temps présent. Exemple « Mon équipe avait du mal à surmonter les conflits sociaux », ne dites pas « qu’avez-vous fait ? » mais plutôt « que faites vous dans ce contexte ?»Lorsqu’un visiteur s’exprime dans ce temps, son débit s’accélère, il place des intonations dynamiques dans son discours et laisse place à « lui-même », à l’action et à la vie.
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