🌱 Vers une alimentation plus juste et durable

Chez Leaderia, nous partageons la conviction qu’un système alimentaire plus équitable et durable est non seulement possible, mais indispensable.

À ce titre, nous relayons le post d’Aurélien Vétauld suite au Giverny de l’Alimentation, un événement qui interroge en profondeur les leviers de transformation de notre modèle alimentaire.

📍 Giverny de l’Alimentation : repenser le financement et la transformation du modèle alimentaire

Cette semaine, Aurélien Vétauld a eu le plaisir d’assister au Giverny de l’Alimentation à la Maison de la Chimie.
Ce rendez-vous, rassemblant décideurs publics, entreprises et acteurs du secteur, a mis en lumière un enjeu central : comment rendre notre alimentation à la fois durable, accessible à tous et créatrice de valeur pour l’ensemble de la chaîne, du producteur au consommateur.

Des constats sans détour

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

• 2/3 des 18-24 ans sont en situation d’insécurité alimentaire.

• 19 % de la nourriture disponible est gaspillée.

• 80 % des Français souhaitent consommer bio, mais peu en ont les moyens.

Ces données révèlent une fracture sociale et économique profonde, à laquelle il devient urgent d’apporter des solutions concrètes.

Des leviers d’action déjà identifiés

Heureusement, des pistes solides existent pour amorcer la transformation :

✔️ Une meilleure répartition de la valeur entre les acteurs de la chaîne alimentaire.
✔️ Une éducation alimentaire renforcée dès le plus jeune âge.
✔️ La restauration collective comme levier majeur de santé publique.
✔️ Un soutien accru aux PME et ETI, souvent en première ligne face aux défis réglementaires et financiers.

L’agriculture régénérative et l’agroécologie : des réponses concrètes

Face à un système agricole à bout de souffle : sols dégradés, émissions élevées, agriculteurs en difficulté, l’agriculture régénérative et l’agroécologie s’imposent comme des solutions concrètes et économiquement viables.
La Commission européenne rappelle que transformer nos systèmes alimentaires n’est pas seulement un impératif environnemental : c’est aussi un enjeu de compétitivité durable.
Les efforts doivent cependant être adaptés aux capacités de chacun, avec un accompagnement renforcé pour les acteurs les plus fragiles.

Un rendez-vous inspirant

Un grand merci au Cercle de Giverny pour cette matinée inspirante, empreinte de lucidité et d’engagement.
Les échanges entre Stéphane Layani, Audrey Bourolleau, Isabelle Aprile et Mélanie Marchand ont illustré une ambition commune : faire de “bien manger” un droit universel, et non un privilège.