
Si l’on observe précisément les bouleversements opérés ces trente dernières années, on peut dire que cinq grandes ruptures se sont produites, ayant entraîné des défis et des enjeux majeurs pour les décennies à venir:
- Une rupture sociétale avec l’accroissement et le vieillissement des populations, l’augmentation des maladies chroniques…
- Une rupture environnementale avec le réchauffement climatique, une pollution croissante…
- Une rupture géopolitique depuis la fin de la guerre froide, le terrorisme à grande échelle.
- Une rupture économique avec la globalisation, la remise en question du capitalisme financier…
- Une rupture technologique enfin, avec la révolution des technologies de l’information.
La mobilité pour atteindre de nouveaux marchés
Tous ces défis constituent aujourd’hui autant de marchés du futur pour l’industrie. Pour les industriels, un « marché du futur » se définit, à l’intérieur d’une filière facilement identifiable, comme un domaine porteur de besoins sociétaux et environnementaux nouveaux, transformant de façon durable la filière à laquelle il appartient. Ces « marchés du futur » concernent toutes les PME et ETI industrielles qui, aujourd’hui, se positionnent comme des fournisseurs, sous-traitants ou fabricants dans les différentes filières industrielles.
De nouvelles stratégies à déployer grâce à la mobilité
Conquérir ces nouveaux marchés nécessite pour nos PME et ETI d’engager une transformation autour de quatre axes :
- Monter en gamme par l’intégration de davantage de valeur ajoutée dans leurs produits et par le développement de nouvelles interfaces industrie/répondant aux nouveaux besoins.
- Intégrer de nouvelles technologies issues du monde numérique et/ou chimique dans tous les procédés, matériaux, équipements, outillages, pièces ou sous-ensembles.
- Faire évoluer les modèles économiques en substituant la notion de vente du bien par celle de la vente de l’usage du bien, c’est à dire la vente d’une solution globale intégrant du service.
- Créer de fortes barrières à l’entrée tout au long du processus d’innovation et de développement de ces nouvelles interfaces industrie/services en mettant en œuvre une véritable stratégie de propriété industrielle et intellectuelle.
Ceci sans oublier qu’on ne fait rien sans une équipe performante et talentueuse que l’on a recruté avec le plus grand soin, accompagné d’un conseil partenaire que l’on a choisi.
Avec la crise, le sujet de la mobilité se repositionne au cœur des politiques de RH : en plus de recruter, les entreprises valorisent fortement le parcours de leurs salariés en interne.
La mobilité interne devient alors un enjeu fort pour les firmes. Elle représente un puissant outil de gestion des Ressources Humaines et de management des compétences.
Pour enrichir son capital connaissance et éviter la fuite des talents, mettre en œuvre ce dispositif est un atout complémentaire.
La mobilité interne a tout d’abord un intérêt stratégique. Elle constitue un outil efficace de fidélisation et de motivation. C’est également un levier pour disposer de collaborateurs dotés d’une culture de l’entreprise et de ses différents métiers.
Par ailleurs, cette pratique permet au salarié de s’enrichir, notamment du point de vue de son employabilité.
Les risques pour la structure et le salarié sont minimisés. L’entreprise dispose d’un réel « Plug & Play » avec un candidat familiarisé à sa culture. Pour le salarié, c’est l’absence de stress en restant dans un environnement connu ce qui signifie d’avantage d’efficacité.
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