Publication
28/11/2023

La « Chasse de têtes », près de 100 ans après ses débuts, continue d’accompagner l’époque et ses mutations.

Focus sur les grandes tendances de recrutement dans le secteur de l’agroalimentaire en 2024.

 

L’histoire de la chasse de têtes

 

Le concept de « chasse de talents » a émergé au début du XXe siècle aux États-Unis, pour véritablement s’institutionnaliser au mitan des années 1940, épousant ainsi la courbe de l’essor industriel.

 

L’une des premières anecdotes marquantes sur ce qui allait devenir un métier pilier du travail contemporain remonte au début du 20e siècle, à l’époque du magnat de l’acier, Andrew Carnegie. En effet, Carnegie avait su identifier son besoin de compétences et de personnalités très rares, comprenant que pour une industrie exceptionnelle, il faudrait des talents exceptionnels. Et alors qu’il cherchait un ingénieur hautement qualifié, il adopte une approche novatrice pour trouver le candidat idéal : au lieu de diffuser des annonces, Carnegie charge son équipe de chercher la meilleure personne, peu importe où elle se trouverait.

 

L’histoire raconte que son équipe a repéré un ingénieur qui travaillait dans une aciérie de Pennsylvanie. Lequel ingénieur était très engagé dans son travail et ne cherchait pas du tout un nouvel emploi. Alors, pour le convaincre de les rejoindre, l’équipe organise une rencontre informelle, durant laquelle ils évoquent les projets innovants que Carnegie envisage à très court terme, montrant ainsi l’ampleur des opportunités possibles. Et, sans évoquer de proposition formelle d’emploi, ils laissent simplement entendre que Carnegie serait sans doute fortement intéressé par un homme de sa compétence. Quelques semaines plus tard, l’ingénieur reçoit une lettre très cordiale signée d’Andrew Carnegie lui-même, l’invitant à le rencontrer pour discuter d’éventuelles collaborations.

Cette approche personnelle, associée à la réputation de Carnegie, incite l’ingénieur à accepter la proposition et à finalement rejoindre l’équipe de Carnegie Steel. Cette anecdote illustre l’une des premières chasses de tête documentées, et met en lumière ce qui sera la pierre angulaire du métier : l’importance de la personnalisation, de l’approche directe et de la démonstration des opportunités futures pour attirer des talents exceptionnels, même lorsqu’ils ne sont pas activement en recherche d’emploi.

 

L’évolution de la chasse de têtes au XXe siècle

 

Les bases du métier de chasse de têtes ont ensuite peu dévié de cela durant le siècle, même si ce n’est que dans les années 1940 et 1950 que des entreprises telles que Robert Half International, ont commencé à professionnaliser cette activité en offrant des services de recrutement exécutif à grande échelle, passant d’une pratique informelle à une industrie professionnelle et stratégique, influençant significativement la composition des entreprises à travers le monde.

 

L’histoire des cabinets de chasse de tête en France suit une trajectoire similaire à celle observée dans le reste du monde, bien qu’avec ses particularités nationales. Si durant les années 1960 et 1970, la pratique du recrutement de cadres supérieurs commence à se formaliser en France, ce seront les années 1980 qui verront vraiment l’émergence de cabinets et de la chasse de têtes focalisés sur le recrutement de haut niveau, illustrant ainsi la transition d’une pratique informelle à une industrie professionnelle et influente. Au fil du temps, les cabinets de chasseurs de tête ont bien sûr su évoluer pour répondre aux besoins des entreprises en matière de recrutement de cadres, continuant d’être des acteurs clés dans l’identification et l’intégration de talents stratégiques pour les organisations, et jouant ainsi un rôle crucial dans la constitution d’équipes de direction performantes.

 

Les cabinets de recrutement aujourd’hui

 

Avec la mondialisation et la complexité croissante des marchés, les cabinets de chasse de tête deviennent des partenaires stratégiques pour les entreprises, recherchant des leaders capables de naviguer dans des environnements complexes et en mutation rapide. Comme ailleurs, l’arrivée d’Internet et des plateformes numériques transforme les pratiques de recrutement en France : ceux qui pratiquent la chasse de têtes adoptent alors des méthodes plus technophiles pour identifier et évaluer les talents, utilisant pour cela des outils d’analyse de données et des plateformes professionnelles pour trouver des candidats qualifiés.

 

Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, les recruteurs utilisent des algorithmes et des analyses prédictives pour identifier les talents potentiels, exploitent les réseaux sociaux pour élargir leur portée d’action et utilisent des plateformes spécialisées pour cibler des profils spécifiques.

 

Mais l’IA, la prédiction, les algorithmes ne feront jamais ce qui est la valeur ajoutée des cabinets de recrutement : l’humain, et la science très subtile qui consiste à anticiper l’air du temps, aussi bien que l’ère du travail de demain.

 

Les prédictions de Leaderia sur la chasse de têtes

Louis-Simon Faure, le fondateur de Leaderia, annonce ainsi ce qui influencera les cabinets de recrutement dans l’agroalimentaire et l’agriculture en 2024 : « L’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire repose sur une alliance entre la terre et la technologie, avec des professionnels capables de tirer parti des données pour améliorer l’efficacité, la durabilité et l’implication citoyenne de la filière. L’agriculture de demain sera définie par son engagement envers la durabilité et son impact positif sur l’environnement.  »

 

Alors, en 2024, il faudra évidemment encore accompagner la demande croissante de compétences techniques, qui suivent l’évolution des technologies agricoles et alimentaires. Ainsi, la demande de professionnels possédant des compétences pointues dans l’agriculture de précision, la robotique, la gestion des données, la sécurité alimentaire, etc., va inexorablement augmenter, car on voit que les entreprises agricoles investissent massivement dans des technologies comme l’Internet des objets (IoT) pour optimiser la production et ont dès lors besoin de recruter des experts en analyse de données pour interpréter les informations collectées. Optimiser les processus agricoles, analyser les données de production ou mettre en œuvre des stratégies de marketing numérique pour les produits alimentaires sont autant d’indispensables aujourd’hui. Cette digitalisation et l’intelligence artificielle rendent les contributions de talents possédant ces compétences numériques essentielles.

 

Et puis, Anaïs Deleau, consultante et associée ajoute : « la transition vers une agriculture durable mais aussi l’innovation alimentaire font que nos entreprises-partenaires chercheront en 2024 des talents capables de naviguer dans des domaines tels que l’agriculture biologique, la réduction des déchets alimentaires, la traçabilité des aliments et la création de nouveaux produits alimentaires plus durables. Nous constatons une forte demande pour des professionnels capables d’intégrer des pratiques agricoles durables, notamment des spécialistes en agriculture biologique et en gestion de l’eau. »

 

Les enjeux des entreprises évoluent

 

Et cela vaut pour tous les secteurs dans lesquels agit Leaderia. La volonté de diversité et d’inclusion sont également des marqueurs forts, qui marqueront 2024 mais aussi les années suivantes : Les entreprises cherchent à créer des équipes diversifiées, reflétant ainsi les besoins d’un marché mondial plus inclusif. « Chez Leaderia, nous avons grand plaisir à mettre l’accent sur la diversité pour créer des équipes plus créatives et innovantes, reflétant ainsi la diversité des consommateurs à travers le monde. La diversité dans le secteur agroalimentaire est une force motrice pour l’innovation, l’adaptabilité et la compréhension des marchés mondiaux. »

 

Et n’oublions pas que la pandémie a montré, surtout pour l’hôtellerie, l’importance d’adapter rapidement les stratégies et les opérations, et a accéléré la recherche de talents capables de s’adapter rapidement aux changements de marché, de technologies et de réglementations. Dans un environnement en constante évolution, les professionnels agricoles doivent être flexibles pour répondre aux défis futurs, malheureusement souvent imprévisibles.

 

En conclusion, l’évolution des tendances de recrutement dans l’agroalimentaire et l’agriculture pour l’année 2024 reflète une convergence passionnante entre tradition et innovation. Comme l’a souligné le décidément visionnaire Carnegie : « la clé du succès est de penser en termes de solution, pas de problème ». Ainsi, nos entreprises-partenaires embrassent des approches absolument novatrices tout en honorant leurs valeurs fondamentales de qualité, de durabilité et d’engagement envers les consommateurs.

 

Pour résumer, le recrutement de talents en 2024 sera fait d’une combinaison de technologies émergentes, d’adaptation aux nouvelles demandes du marché et de développement des compétences humaines. Les entreprises de nos secteurs façonnent un paysage de recrutement dynamique, fait de professionnelles et professionnels passionnés, agiles et tournés vers l’avenir, capables de naviguer dans un environnement en constante évolution, et désireux de contribuer à des industries alliant héritage et innovation, et qui demeurent résolument tournées vers l’avenir.

Chasse de têtes agroalimentaire et hôtellerie-restauration

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