
Le cadre de travail est un facteur de bien-être dans une entreprise. Effectivement l’environnement de travail des salariés favorise la productivité dans une organisation mais à certaines conditions :
- Le personnel doit se sentir écouter : La communication entre les membres de l’eco-système passe par l’organisation de débat avec le personnel pour évoquer la situation, les améliorations possibles. Il faut accorder de l’intérêt aux suggestions supposées afin d’améliorer de manière continue votre système.
- Il faut impulser un travail d’équipe, casser l’individualisme pour créer une solidarité dans vos équipes. Vous pouvez proposer des moments de détente transversaux comme des déjeuner d’équipes afin de créer une cohésion de groupe.
- L’espace de travail ne doit pas être négligé. Un espace de travail collaboratif type Open Space permet d’éviter l’individualisme et renforce la cohésion d’équipe. C’est ce que nous avons pu constater au sein de l’équipe LeaderIA.
Quels sont les bénéfices ?
Par ailleurs de nouvelles tendances sont apparues pour favoriser le bien être des salariés. L’importance des services dans une entreprise permet de garder les collaborateurs sur le long terme. Les salles de sports, conciergeries, crèche d’entreprise, sont des bonnes méthodes de fidélisation.
En revanche la solution de service est adaptable en fonction de l’identité de la société. Dans ce domaine, chaque entreprise peut innover en considérant que les toutes les contraintes de la vie dont les collaborateurs peuvent être déchargés aujourd’hui, contribuent au mieux-vivre dans l’entreprise.
Cependant, les nombreux débats sur le travail ces dernières années ont rarement abordé la notion de bonheur, pourtant, le travail ne peut se réduire au stress, à la souffrance, voire au suicide. Il constituerait même un facteur de performance dans le cadre d’un cercle vertueux où le plaisir génèrerait de la performance qui augmenterait encore la possibilité d’entretenir le plaisir.
56% des DRH considèrent le bien-être au travail comme très important, néanmoins, 2/3 disent manquer d’outils de diagnostic pour la mise en place d’une politique « bien-être ».
Comment instaurer une culture du bien-être ?
Il existe 12 facteurs de bien être au travail : conditions de travail, gouvernance, relation à la vie privée, éthique et valeurs, management, relations sociales, nature du travail, formations et perspectives, organisation du travail, rémunérations et avantages, relation eu temps, sécurité de l’emploi. A cela s’ajoute un bien être global que ce soit en termes émotionnels, cognitifs et aspirationnels. L’analyse de contextes individuels (prédisposition à l’optimisme) et organisationnels (historique de mouvements sociaux) complète cette grille d’évaluation.
Etre heureux au travail, c’est bien sur travailler dans un environnement sain, mais c’est aussi la possibilité de trouver du plaisir dans nos tâches professionnelles. Laurence Vanhee, première Chief Happiness Officer de Belgique et auteur du livre Happy RH paru en novembre 2013, propose quelques pistes. Un salarié, pour être heureux au travail, a besoin de :
Les motivations intrinsèques du bien-être
– Bonnes relations et sentiment d’appartenance
– Exprimer ses talents naturels
– Exprimer ses besoins et être entendu
– Trouver du sens à son travail
A lire : Happy RH, Laurence Vanhee, Editions La Charte (Mars 2013)
Le Bonheur au Travail : Utopie ou Progrès, Personnel n°546 (Janvier 2014)
A voir : L ‘entreprise Libérée, Production EIKOS
Conclusion
Une corrélation peut s’établir entre agrément et performance. Une communication forte et un espace de travail agréable sont une forte valeur ajoutée pour pérenniser son équipe dans la durée.
Source : Les echos/ Sacha Genot et Philippe Tallois 05/08/2013 – Conférence Entreprise et Rugby du 4/02/14 en précense de
Gilles Betthaeuser-Président Directeur Général d’AOS Studley,
Laurence Vahnée, Chief Hapiness officer- Happyperformance
Han Paemen-Consultant Senior chez AOS studley.
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