
A l’heure du « travailler plus », si la situation générale de l’emploi n’est guère brillante, les séniors restent, de gré ou de force, largement exclus de l’emploi.
Selon le quotidien «Libération» 27/08/13, le chômage des 50+ ans a augmenté de 16,4%, contre 11,2% tous âges confondus.
Le gouvernement et le patronat ont beau multiplier les injonctions à repousser l’âge du départ à la retraite, sur le terrain, les chefs d’entreprise s’entêtent à considérer les séniors comme une simple variable d’ajustement.
A tel point que l’âge serait devenu le premier facteur de discrimination dans l’emploi en France, devant le handicap ou l’origine, selon le baromètre établi par l’Observatoire des discriminations.
En ce qui concerne le secteur du BTP, les cadres de 50 ans &+ représentent actuellement moins de 20% de l’ensemble des salariés. –Apec–
Les entreprises ont ainsi tort de ne pas favoriser l’emploi des séniors:
- Un senior a aussi d’excellentes capacités d’encadrement dans la mesure où il est capable de prendre plus de recul sur la situation.
- Un senior n’a pas d’obsession de carriérisme ce qui le rend beaucoup plus conciliant et adaptable.
- Leur grande expérience est tout à fait adaptée aux besoins urgents des entreprises tel qu’une restructuration.
Par ailleurs, les profils séniors regorgent de ressources qu’il est possible d’utiliser dans l’entreprise, notamment pour la transmission des compétences. Du fait de leur expérience, les profils expérimentés peuvent aussi former les plus jeunes sur certains aspects techniques. La pyramide des âges étant bientôt en déséquilibre, recruter des profils séniors permet de ralentir l’abaissement de cette pyramide, tout en renforçant la génération suivante.
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